26-10-2023
Quel est le coût pour la société si nous laissons les choses suivre leur cours ? Les coûts directs sont nombreux, mais les coûts indirects le sont encore plus.
Après trois ans, les personnes en bonne santé mentale ayant des dettes difficiles à rembourser sont trois fois plus exposées au risque de troubles psychologiques que les personnes sans soucis d'argent. Ceux qui souffraient déjà d'une maladie mentale avant l'apparition de dettes s'en remettent encore plus difficilement. Au bout de trois ans, ils ont quatre fois plus de chances de souffrir encore de troubles psychologiques comparés aux personnes non endettées. Il s'agit notamment de la dépression, des troubles anxieux et de la dépendance.
Source : Enquête de l’Institut Trimbos
Les soins de santé mentale sont coûteux, et pas seulement sur le plan humain. En 2015, l'OCDE a estimé le coût des problèmes de santé mentale dans l'Union européenne à 4,1 % du produit intérieur brut. Pour la Belgique, ce chiffre atteint même les 5,1%.
Source: Planbureau
Les statistiques montrent que l'impact des soucis financiers va au-delà de la dette elle-même. Ces problèmes d’argent entraînent également une augmentation exponentielle des chiffres de la dépression, du burn-out et du suicide.
Nombreuses sont aussi les personnes ayant des dettes envers le gouvernement. En tant que société, nous devons également assumer ce coût.
Il est également frappant de constater que davantage de personnes doivent compter sur un revenu d'intégration.
C’est principalement chez les jeunes de 25 ans que nous remarquons cette augmentation. Les jeunes sont le futur de notre société et pourtant ils sont plus que jamais en difficulté.
Cette tendance doit ralentir et même s’inverser. Ici aussi, nous devons avoir un impact.